Archives des articles par : Hassan El Asraoui

A propos de Hassan El Asraoui

Associate Professor at IÉSEG School of Management. PhD in Economics.

23 juillet 2012

FRANCE : Rechute

En France, la croissance ne devrait pas dépasser +0,3% en 2012 et +0,7% en 2013. Le niveau d’activité s’est probablement contracté au printemps 2012 et la Banque de France estime que le PIB en volume aurait reculé de ‑0,1% au cours du deuxième trimestre. L’économie française peinera à dépasser un rythme de croissance potentielle lui-même affaibli d’ici 2016 à +1,1% l’an. Les indices de climat des affaires rechutent depuis trois mois dans les différents secteurs et ne confirment pas les signes d’embellie entrevus fin 2011 et début 2012. Lire la suite

23 juillet 2012

NORD-PAS DE CALAIS : Profil bas

Orientations générales

Selon les éléments réunis jusqu’au 19 juillet, l’Indicateur Conjoncturel Régional Industries & Services-Iéseg du mois de juin se situe sur un palier bas. L’activité industrielle poursuit son érosion et les perspectives des chefs d’entreprise enregistrent une légère dégradation sous l’effet d’une contraction de leurs carnets de commandes. Le sous-indicateur de l’emploi s’affaiblit encore. Toutefois celui des échanges se renforce et celui de la consommation des ménages a repris une orientation plus positive, mais à partir d’un niveau très déprimé. Lire la suite

21 juin 2012

MONDE : Les BRICS s’inquiètent de la crise européenne

Au moment où Bruxelles réfléchit à un plan plus cohérent pour la zone €uro, l’activité économique mondiale ralentit. La reprise de la croissance du PIB mondial enregistrée en 2010 (+4,9%), après la récession de 2009, s’est modérée en 2011 (+3,6%) et ne se serait pas prolongée au printemps 2012, ainsi qu’en témoigne l’évolution des cours des matières premières, dont ceux du pétrole. Si la crise profonde frappe la Grèce, l’Espagne, l’Irlande, le Portugal, la pression sur les finances publiques affecte tous les pays européens et les pays émergents sont à leur tour gagnés par les inquiétudes sur la croissance d’autant que l’économie japonaise peine à se redresser et que l’expansion américaine demeure modérée. Lire la suite

21 juin 2012

EUROPE : L’Espagne après la Grèce

La crise de la zone €uro a changé de dimension ces dernières semaines. Alors que la Grèce a connu des élections législatives cruciales le 17 juin, les déséquilibres de l’économie espagnole sont apparus au grand jour avec les énormes besoins de recapitalisation de son système bancaire. Le PIB en volume s’est contracté de -1,3% l’an au premier trimestre 2012, après une baisse de -1,2% l’an au quatrième trimestre 2011, limitant la croissance à +0,7% en 2011 et la Banque d’Espagne prévoit une contraction du PIB de -1,5% en 2012. L’austérité pèse sur la demande intérieure. Lire la suite

21 juin 2012

FRANCE : Détérioration des revenus et des marges

En France, les signaux négatifs se multiplient au moment où les Européens cherchent à relancer la croissance. Le niveau de l’activité économique n’a quasiment pas évolué au cours des quatre derniers trimestres (+0,3% l’an). La seconde parution des comptes annuels a confirmé une croissance du PIB de +1,7% en 2011, après +1,6% en 2010. La quasi intégralité de cette croissance a été acquise dès le premier trimestre. En comparaison, l’acquis de croissance au terme du premier trimestre 2012 ne ressort qu’à +0,2%. Lire la suite

21 juin 2012

NORD-PAS DE CALAIS : Poursuite de la dégradation

Orientations générales

Selon les éléments réunis jusqu’au 20 juin, l’Indicateur Conjoncturel Régional Industries & Services-Iéseg s’est légèrement détérioré sous l’effet d’un retrait de l’activité industrielle et malgré une amélioration des perspectives des chefs d’entreprise qui constatent une stabilisation, voire un redressement, de leurs carnets de commandes, encore fort dégradés. La consommation des ménages et les échanges ont replongé tandis que le sous-indicateur de l’emploi est resté stable. Lire la suite

21 mai 2012

MONDE : Croissance, malgré tout

Si le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à une progression du PIB mondial de l’ordre de +3,5% en 2012, il prévoit aussi une légère récession en zone €uro du fait d’une perte de confiance générale, des effets du désendettement bancaire sur l’économie réelle et des répercussions du rééquilibrage budgétaire qui fait suite aux pressions des marchés. Aussi, l’activité demeurera décevante pour les pays industrialisés où la croissance n’avoisinera qu’environ +1,5% en 2012 et +2% en 2013, sans exclure la possibilité de nouvelles crises en Europe ainsi que la poursuite d’une récession dans les pays du sud. Lire la suite

21 mai 2012

EUROPE : Des divergences de moins en moins supportables

En zone €uro, la croissance a stagné au premier trimestre, à trois mois comme à un an d’intervalle. Dans les principales économies et par rapport au début de 2011, c’est l’Allemagne qui présente le résultat le plus encourageant avec +1,2%, mais d’autres pays du nord de l’Europe présentent des résultats très honorables : Finlande (+2,9%), Slovaquie (+3,2%), Estonie (+4%) et, si l’on élargit le champ des observations à l’ensemble des pays membres de l’Union, il faut ajouter la Lettonie (+5,5%), la Lituanie (+4,3%). Lire la suite

21 mai 2012

FRANCE : Au ralenti

En France, le PIB, en volume, a stagné au premier trimestre 2012, après une faible progression au quatrième trimestre 2011 (+ 0,4%). Le profil du PIB, qui a été révisé sur le passé, s’explique notamment par le calage des comptes trimestriels sur les comptes annuels révisés des années antérieures.

Depuis le début 2012, la production de biens et services a tourné au ralenti et la consommation des ménages est restée atone. Aussi, l’incertitude domine chez les chefs d’entreprise. Dans le secteur des services, ils font état d’une nouvelle dégradation des perspectives. Lire la suite

21 mai 2012

NORD-PAS DE CALAIS : Palier bas

Orientations générales

Selon les éléments réunis jusqu’au 18 mai, l’Indicateur Conjoncturel Régional Industries & Services-Iéseg a cessé de se dégrader. Les sous-indicateurs de l’activité industrielle, de la consommation des ménages et de l’emploi se sont établis sur un palier bas, tandis que les échanges ont progressé. En revanche, l’affaissement des perspectives perdure, affecté par une dégradation de la demande et une contraction des carnets de commandes qui impactent les prévisions. Lire la suite